Pas de ciguatera : les requins sont comestibles

« Les bio-essais souris sont négatifs pour les 90 échantillons testés. »

C’est la ligne qui retient le plus l’attention à la lecture d’un document officiel publié par la Préfecture. L’étude réalisée par le CRPMEM (Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins de La Réunion), dans le cadre des projets Valorequin et CapRequin 2, se base sur 90 requins prélevés entre le 15 janvier 2015 et le 17 février 2016. Un nombre et un laps de temps significatifs pour en tirer des conclusions.

Soit 100% de requins testés non contaminés et donc comestibles. Voilà qui rend caduc l’arrêté pris en 1999 par la même Préfecture de la Réunion, interdisant la commercialisation des requins. Un argument de plus du côté de ceux réclamant la pêche des squales devenus omniprésents, jusqu’en bord de mer…

Causant des attaques immensément dommageables pour la Réunion à tous niveaux : décès et blessures graves, chute du tourisme et piètre image à l’international, économie en berne et renforcement du chômage et de la pauvreté, crise identitaire et racisme décuplé. Les dégâts ne sont même pas chiffrables… Certains vont devoir rendre des comptes… au vu de la catastrophe qu’ils auraient pu éviter à toute la Réunion.

Le rapport est disponible en ligne sur le site web de la Préfecture de la Réunion.